Que l’on s’en réjouisse – c’est mon cas – ou qu’on le regrette, on ne peut ignorer que « les lignes bougent » pour le Parti socialiste. Et vite ! Pour celles et ceux qui, depuis longtemps, plaident pour un affranchissement du parti socialiste par rapport aux outrances de LFI il ne s’agit ni d’être naïf ni de « faire la fine bouche ». L’heure n’est ni à un quelconque « ralliement » jetant aux orties ce que nous défendions hier, ni au raidissement sectaire ou à l’exigence que qui que ce soit aille à Canossa.
Il nous faut aujourd’hui assumer sereinement « d’avoir au raison trop tôt », ce qui, selon les mots de Marguerite Yourcenar, repris par Edgar Faure, est « un très grand tort. » Sans forfanterie ni exiger je ne sais quel privilège d’antériorité. Mais sans être dupes, et en attendant que tous, au sein du parti socialiste comme dans les autres organisations de la gauche socialiste et démocrate, tirent aussi les conséquences de ce paysage politique changeant.
Un changement qui, certes, ne règle pas tout, mais qu’il serait irresponsable de nier. Et qui va nous mettre, tous, devant nos responsabilités, à tous les niveaux.
Je sais que la politique peut changer la vie de nos concitoyens lorsqu’elle est exercée avec conviction et intégrité. C’est le sens de mon engagement
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